
Michelle, doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz? (Création 2022)
Distribution
Texte : Sylvain Levey
Éditions : Théâtrales Jeunesse
Mise scène : Laurent Crovella
Espace sonore et musical : Olivier Fuchs
Scénographie : Olivier Benoît & Laurent Crovella
Construction : Olivier Benoît
Création/régie Lumières : Fred Goetz
Régie générale/son : Christophe Lefebvre
Graphisme : Romain Salvati
Costumes/accesoires : Sabine Siegwalt
Jeu : Alice Amalbert, Sandra Denis, Bruno Journée, Milan Morotti, Anne Somot, Valentine Von Horde, Laurent Robert
Avec les voix de : Catherine Javaloyès, Gabriel Micheletti
Administration/Production/Diffusion : Bruno Pelagatti
Stagiaires : Baptiste Garinet
Coordination artistique et culturelle : Loïse Corsini
Production
Les Méridiens
Co-production
Espace-Rohan – Relais Culturel de Saverne
La Passerelle – Relais Culturel de Rixheim
Soutiens
Spectacle ayant bénéficié de l’aide de l’Agence culturelle Grand Est au titre du dispositif « Mise à disposition du Plateau de répétition ».
La Compagnie Les Méridiens est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Grand Est, la Région Grand Est & la ville de Strasbourg.
Avec le soutien de la collectivité européenne d’Alsace, la SPEDIDAM et l’ADAMI.
La pièce
Qui est Michelle ? Ou plutôt : qui est uneviedechat ? Une adolescente insouciante ou mal élevée ?
On assiste ici à la confrontation de deux mondes : celui des « vieux » qui regardent défiler le paysage et celui des jeunes prompts à mettre en boîte ce beau décor avec leurs smartphones tout équipés et ultra connectés. C’est à ce nouveau monde qu’appartiennent Kim, Angèle, Michelle, Sélim et Abel. Et c’est l’ancien monde qu’ils viennent visiter en allant découvrir à Auschwitz l’horreur des camps de concentration, ce souvenir ne résistera pas au sourire de Michelle et au déclenchement de son appareil photo…
A-t-elle accompli son devoir de mémoire en prenant un selfie ? A-t-elle sali le passé en posant devant les vestiges de la Shoah ?
Avec cette pièce chorale inspirée d’un fait divers réel, Sylvain Levey nous laisse libres d’exercer notre regard – et notre jugement – sur cette société du paraître que nous avons bâtie. Grâce à une dramaturgie jouant de l’immédiateté d’Internet, il démonte le mécanisme de l’emballement virtuel, qui confine au harcèlement.
Moi, Michelle, quinze ans, de Amélécourt, sweat rose, sourire devant les baraquements du camp de concentration d’Auschwitz. Selfie.
Photo prise le 03/05/2015 à 10h56 postée sur ma page Facebook, mes comptes Snapchat et Twitter arrobase uneviedechat le 03/05/2015 à 22h22 avec le commentaire hashtag Auschwitz’sDay, quatorze signes suivis d’un émoticône biglove.