Le Chemin des passes dangereuses
Distribution
Mise en scène : Laurent Crovella
Jeu : Xavier Boulanger/Eric Domenicone/Frédéric Solunto
Scénographie : Gérard Puel
Lumières : Michel Nicolas
Musique : Pascal Holtzer
Costumes : Mechthild Freyburger
Régie son : Christophe Lefebvre
Régie Plateau : Sébastien Small
Graphisme : Léo Puel
Construction La Machinerie
Crédits Photo: Michel Nicolas
Production
Production : Les Méridiens
Coproductions : Relais Culturel de Haguenau/La salamandre Scène-Conventionnée de Vitry-le-François Avec le soutien de : La DRAC Alsace, La ville de Strasbourg, La Région Alsace, Le Conseil Général du Bas-Rhin, L’Agence Culturelle d’Alsace, L’Association des Régions du Grand-Est, Les Régionales 2008/2009. Avec le soutien de : La DRAC Alsace, La région Alsace, La ville de Strasbourg, Le Conseil Général du Bas-Rhin, L’ADAMI, Le Réseau Quint’est.
La pièce
Trois frères se retrouvent après des années d’éloignement, le jour du mariage du plus jeune. Au petit matin du mariage, ils décident de se rendre, par nostalgie, au Chemin des passes dangereuses, l’endroit où ils allaient pêcher avec leur père…
La pièce questionne le rapport entre l’individu et le collectif. Le Chemin des passes dangereuses livre une réflexion profonde sur l’individu qui cherche à s’affirmer en tant que tel, seul au monde, seul face au monde. Mais c’est sans compter sur le destin collectif. Bouchard rappelle ici, de façon poétique, que les valeurs individuelles aussi ancrées soient-elles, ont à voir avec le destin commun.
La pièce est une tragédie contemporaine: il y a l’histoire des individus, le chemin trouvé par chacun des trois frères et leur destin commun qui s’impose par effraction. C’est, dans la même pièce et dans le même espace, la rencontre du personnage (en tant que héros ou Hérault) avec le Chœur (à la façon des Grecs, personnages populaires).
Les personnages sont, à la façon de notre monde, écrasés entre leurs désirs intimes (reconnaissance, amour, fortune…) et leur appartenance à une même famille, un même monde.
VICTOR, CARL ET AMBROISE
Des heures que je marche. Des heures que je marche en ligne droite. Comment j’ai fait pour revenir à la même place ? On a fait combien de tonneaux ? Comment on peut tourner en rond en marchant tout droit sur un chemin tout droit ? Six, huit ? On a roulé, on a roulé. C’est comme si j’avais tourné en rond. Deux, trois secondes. Comment j’ai fait pour revenir à la même place ? On a fait combien de tonneaux ? Comment on peut tourner en rond en marchant tout droit sur un chemin tout droit ? Six, huit ? on a roulé, on a roulé.